Textos poéticos escogidos
Traducción de Juan Carlos Vila
Los poemas originales de esta selección pertenecen a las OOCC de poesía citadas en la bibliografía, y los números de página situados al comienzo y a la derecha de cada texto pertenecen a las obras allí referenciadas.
Le mystère de la charithé de Jeanne d’Arc
pág. 483-486
[...] Puisqu'il y fallut. C'est que le Fils de Dieu savait que la souffrance Du fils de l'homme est vaine à sauver les damnés, Et s'affolant plus qu'eux de la désespérance, Jésus mourant pleura sur les abandonnés. De la désespérance commune. Plus qu'eux s'aflfolant de leur désespérance, de la même désespérance, qu'eux, de leur propre désespérance. Il avait le même désespoir qu'eux. Mais il était Dieu : quel ne l'eut-il pas. Comme il sentait monter à lui sa mort humaine. Sans voir sa mère en pleur et douloureuse en bas. Droite au pied de la croix, ni Jean, ni Madeleine, Jésus mourant pleura sur la mort de Judas. Mourant de sa mort, de notre mort humaine, seulement, il pleura sur cette mort éternelle. Lui le premier des saints sur le premier damné ; . Lui le plus grand des saints sur le plus grand damné ; Lui l'auteur, l'inventeur de la rédemption, Sur le premier objet de la damnation, Lui l'auteur, l'inventeur du rachat de nos âmes ; Lui l'inaugurateur de la salvation, Sur l'inaugurateur de la perdition. Sur le premier objet de la réprobation Éternelle. Car il avait connu que le damné suprême Jetait l'argent du sang qu'il s'était fait payer, Le prix du sang, les trente deniers dans la monnaie de ce pays-là; Comptés en deniers, dans les deniers de ce temps-là de ce pays-là. Les trente deniers, prix temporel, monnaie temporelle, deniers temporels. Ces trente malheureux deniers, prix d'un sang éternel; Ces trente malheureux deniers on aurait mieux fait de ne pas les fabriquer. De ne jamais les fabriquer. Malheureux celui qui les frappa. A l'effigie de César. Malheureux celui qui les reçut. A l'elligie de César. Malheureux tous ceux qui eurent affaire à eux. A l'effigie de César. Malheureux tous ceux qui eurent commerce avec eux. A l'effigie, à l'effigie de César. Qui se les passèrent de main en main. Deniers dangereux. Plus faux. Infiniment plus dangereux. Infiniment plus faux que de la fausse monnaie. Et pourtant ils étaient de bon aloi. Ces deniers dont il sera parlé tout le temps. Et plus que dans le temps. Au delà du temps. Les prêtres mêmes qui les avaient donnés. Ne voulurent plus les recevoir. Les prêtres, les sacrificateurs, les sénateurs qui les avaient donnés. Pour payer le sang innocent. Ne voulurent plus les reprendre. Alors voyant Judas. Qui le trahit. Qui le livra. Qu'il était condamné. Conduit par la pénitence. Par le regret, par le remords, par le repentir. Il rapporta les trente deniers d'argent. Aux princes des prêtres. Et aux sénateurs. Disant : J'ai péché, livrant le sang Juste. Mais ils dirent : Qu'est-ce que ça nous fait? Arrange-toi. Et Jetant les deniers d'argent dans le temple. Il se retira. Et partant se suspendit par un lacet. Se pendit. Or les princes des prêtres. Ayant pris les deniers d'argent. Dirent. Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor. Sacré. Parce que c'est le prix du sang. Or ayant tenu conseil. Ils en achetèrent le champ d'un potier. Pour la sépulture des étrangers. A cause de cela ce champ fut appelé. Hâceldama. C'est-à-dire. Le champ du sang. Jusqu'au Jour d'aujourd'hui. Alors fut empli ce qui fut dit par le prophète Jérémie. Disant. Et ils reçurent trente deniers d'argent prix du mis à prix. Qu'ils mirent à prix par les fils d'Israël. Et ils les donnèrent pour le champ d'un potier. Comme le Seigneur me l'ordonna. Que se pendait là-bas l'abandonné suprême, Quelque part, sous un figuier de ce pays-là, Et que l'argent servait pour le champ du potier. Tout le passé lui était présent. Tout le présent lui était présent. Tout l'avenir, tout le futur lui était présent. Toute l'éternité lui était présente. Ensemble et séparément. Il voyait tout d'avance et tout en même temps. Il voyait tout après. Il voyait tout avant. Il voyait tout pendant, il voyait tout alors. Tout lui était présent de toute éternité. Il connaissait l'argent et le champ du potier. Les trente deniers d'argent. Etant le Fils de Dieu, Jésus connaissait tout. Et le Sauveur savait que ce Judas, qu'il aime, Il ne le sauvait pas, se donnant tout entier. Et c'est alors qu'il sut la souffrance infinie, C'est alors qu'il connut, c'est alors qu'il apprit, C'est alors qu'il sentit l'infinie agonie. Et cria comme un fou l'épouvantable angoisse, Clameur dont chancela Marie encor debout. Et par pitié du Père il eut sa mort humaine. Pourquoi vouloir, ma sœur, sauver les morts damnés de l'enfer éternel, et vouloir sauver mieux que Jésus le Sauveur?
El misterio de la Caridad de Juana de Arco
Págs. 483-486
[...] Porque hizo falta Pues el Hijo de Dios sabía que el sufrimiento Del hijo del hombre no sirve para salvar a los condenados, Y enloqueciendo más que ellos de desesperanza, Jesús muriendo llora por los abandonados. De desesperanza común. Enloqueciendo más que ellos por su desesperanza, por la misma desesperanza que ellos, por su propia desesperanza. Él tenía la misma desesperación que ellos. Pero el era Dios: Qué desesperación no tendría. Sintiendo subir hasta Él su muerte humana, Sin ver a su madre en llanto y pena abajo, Firme junto a la cruz, ni a Juan y ni a Magdalena, Jesús muriendo llora por la muerte de Judas. Muriendo de su muerte, de nuestra muerte humana, solamente, llora por aquella muerte eterna. Él, el primero de los santos por el primer condenado; Él, el más grande de los santos por el más grande de los condenados; Él, el autor, el inventor de la redención, Por el primer objeto de condenación; Él, el autor, el inventor del rescate de nuestras almas; Él, que inauguraba la salvación, Por el que inauguraba la perdición. Por el primer objeto de reprobación Eterna. Porque había sabido que el condenado supremo Arrojaba el dinero de sangre que se hizo pagar, El precio de la sangre, los treinta denarios en moneda de aquel país; Contado en denarios, en los denarios de ese tiempo de aquel país. Los treinta denarios, precio temporal, moneda temporal, denarios temporales. Esos treinta desgraciados denarios, precio de una sangre eterna; Esos treinta desgraciados denarios habría valido más no fabricarlos. No fabricarlos nunca. Maldito quien los acuñó. Con la efigie del Cesar. Maldito quien los recibió. Con la efigie del Cesar. Maldito todos quienes tuvieron que ver con ellos. Con la efigie del Cesar. Malditos todos los que comerciaron con ellos. Con la efigie, con la efigie del Cesar. Los que se los pasaron de mano en mano. Denarios peligrosos. Más falsos. Infinitamente más peligrosos. Infinitamente más falsos que la falsa moneda. Y no obstante eran de buena ley. Esos denarios de los que siempre se hablará. Y aún más que en el tiempo. Más allá del tiempo. Los mismos sacerdotes que los habían dado. No quisieron recibirlos ya. Los sacerdotes, los sacrificadores, los senadores que los habían dado. Para pagar la sangre inocente. No quisieron volver a coger. Entonces viendo Judas. El que le traicionó. El que lo entregó. Que había sido condenado. Conducido por la penitencia. Por el pesar, por el remordimiento, por el arrepentimiento. Entregó los treinta denarios de plata. A los príncipes de los sacerdotes. Y a los senadores. Diciendo: Pequé, entregando sangre justa Más ellos dijeron: ¿Qué nos importa eso? Arréglatelas. Y arrojando los denarios de plata en el templo. Se retiró. Y saliendo se colgó de un lazo. Se ahorcó. Entonces los príncipes de los sacerdotes. Habiendo cogido los denarios de plata. Dijeron. No está permitido ponerlos en el tesoro. Sagrado. Porque es precio de sangre. Y habiendo celebrado consejo. Compraron con él el campo de un alfarero. Para sepulcro de extranjeros. A causa de esto dicho campo fue llamado. Hacéldama. Es decir. Campo de sangre. Hasta el día de hoy. Entonces se cumplió lo que fue anunciado el profeta Jeremías, Diciendo. Y recibieron treinta denarios de plata, precio del puesto a precio. Que tasaron los hijos de Israel. Y los dieron por el campo de un alfarero. Como el señor me lo ordenó. Que se ahorcaba allá lejos del supremo abandonado. En algún sitio, bajo una higuera de aquel país. Y que el dinero serviría para el campo del alfarero. Todo el pasado le era presente. Todo el presente le era presente. Todo el porvenir, todo el futuro le era presente. Toda la eternidad le era presente. Conjunta y separadamente. Lo veía todo de antemano y todo al mismo tiempo. Lo veía todo después. Lo veía todo antes. Lo veía todo durante, lo veía todo entonces. Todo le era presente desde toda la eternidad. Conocía el dinero y el campo del alfarero. Los treinta denarios de plata. Siendo Hijo de Dios, Jesús lo conocía todo, Y el Salvador sabía que a Judas, a quien ama, No lo salvaba dándose todo entero. Y entonces fue cuando conoció el sufrimiento infinito, Entonces fue cuando supo, fue entonces cuando aprendió, Entonces fue cuando sintió la agonía infinita, Y gritó como un loco la espantosa angustia, Clamor que hizo tambalearse a María aún de pie. Y por piedad del Padre tuvo su muerte humana. ¿Por qué querer, pues hermana mía, salvar a los muertos condenados del infierno eterno, y querer salvar mejor que Jesús el Salvador?
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Le porche du mystère de la deuxième vertu
pág. 531-536
[...] J'éclate tellement dans toute ma création. Dans l'infime, dans ma créature infime, dans ma servante infime, dans la fourmi infime. Qui thésaurise petitement, comme l'homme. Comme l'homme infime. Et qui creuse des galeries dans la terre. Dans les sous-sols de la terre. Pour y amasser mesquinement des trésors. Temporels. Pauvrement. Et jusque dans le serpent. Qui a trompé la femme et qui pour cela rampe sur le ventre. Et qui est ma créature et qui est mon serviteur. Le serpent qui a trompé la femme. Ma servante. Qui a trompé l'homme mon serviteur. J'éclate tellement dans ma création. Dans tout ce qui arrive aux hommes et aux peuples, et aux pauvres. Et même aux riches. Qui ne veulent pas être mes créatures . Et qui se mettent à l'abri. D'être mes serviteurs. Dans tout ce que l'homme fait et défait de mal et de bien. (Et moi je passe par dessus, parce que je suis le maître, et je fais ce qu'il a défait et je défais ce qu'il a fait). Et jusque dans la tentation du péché. Même. Et dans tout ce qui est arrivé à mon fils. A cause de l'homme. Ma créature. Que j'avais créé. Dans l'incorporation, dans la naissance et dans la vie et dans la mort de mon fils. Et dans le saint sacrifice de la messe. Dans toute naissance et dans toute vie. Et dans toute mort. Et dans la vie éternelle qui ne finira point. Qui vaincra toute mort. J'éclate tellement dans ma création. Que pour ne pas me voir vraiment il faudrait que ces pauvres gens fussent aveugles. La charité, dit Dieu, ça ne m'étonne pas. Ça n'est pas étonnant. Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu'à moinsd'avoir un cœur de pierre, comment u' auraient-elles point charité les unes des autres. Comment n'auraient-ils point charité de leurs frères. Comment ne se retireraient-ils point le pain de la bouche, le pain de chaque jour, pour le donner à de malheureux enfants qui passent. Et mon fils a eu d'eux une telle charité. Mon fils leur frère. Une si grande charité. Mais l'espérance, dit Dieu, voilà ce qui m'étonne. Moi-même. Ça c'est étonnant. Que ces pauvres enfants voient comme tout ça se passe et qu'ils croient que demain ça ira mieux. Qu'ils voient comme ça se passe aujourd'hui et qu'ils croient que ça ira mieux demain matin. Ça c'est étonnant et c'est bien la plus grande merveille de notre grâce. Et j'en suis étonné moi-même. Et il faut que ma grâce soit en effet d'une force incroyable. Et qu'elle coule d'une source et comme un fleuve inépuisable. Depuis cette première fois qu'elle coula et depuis toujours qu'elle coule. Dans ma création naturelle et surnaturelle. Dans ma création spirituelle et charnelle et encore spirituelle. Dans ma création éternelle et temporelle et encore éternelle. Mortelle et immortelle. Et cette fois, oh cette fois, depuis cette fois qu'elle coula, comme un fleuve de sang, du flanc percé de mon fils. Quelle ne faut-il pas que soit ma grâce et la force de ma grâce pour que cette petite espérance, vacillante au souffle du péché, tremblante à tous les vents, anxieuse au moindre souffle, soit aussi invariable, se tienne aussi fidèle, aussi droite, aussi pure; et invincible, et immortelle, et impossible à éteindre; que cette petite flamme du sanctuaire. Qui brûle éternellement dans la lampe fidèle. Une flamme tremblotante a traversé l'épaisseur des mondes. Une flamme vacillante a traversé l'épaisseur des temps. Une flamme anxieuse a traversé l'épaisseur des nuits. Depuis cette première fois que ma grâce a coulé pourla création du monde. Depuis toujours que ma grâce coule pour la conservation du monde. Depuis cette fois que le sang de mon fils a coulé pour le salut du monde. Une flamme impossible à atteindre, impossible à éteindre au souffle de la mort. Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance. Et je nlen reviens pas. Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout. Cette petite fille espérance. Immortelle. Car mes trois vertus, dit Dieu. Les trois vertus mes créatures. Mes filles mes enfants. Sont elles-mêmes comme mes autres créatures. De la race des hommes. La Foi est une Épouse fidèle. La Charité est une Mère. Une mère ardente, pleine de cœur. Ou une sœur aînée qui est comme une mère. L'Espérance est une petite fille de rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l'année dernière. Qui joue encore avec le bonhomme Janvier. Avec ses petits sapins en bois d'Allemagne couverts de givre peint. Et avec son bœuf et son âne en bois d'Allemagne. Peints. Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas. Puisqu'elles sont en bois. C'est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes. Cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus Comme l'étoile a conduit les trois rois du fin fond de l'Orient. Vers le berceau de mon fils. Ainsi une flamme tremblante. Elle seule conduira les Vertus et les Mondes. Une flamme percera des ténèbres éternelles. Le prêtre dit. Ministre de Dieu le prêtre dit : Quelles sont les trois vertus théologales ? L'enfant répond : Les trois vertus théologales sont la Foi, l'Espérance et la Charité. — Pourquoi la Foi, l'Espérance et la Charité sont-elles appelées vertus théologales? — La Foi, l'Espérance et la Charité sont appelées vertus théologales parce qu'elles se rapportent immédiatement à Dieu. — Qu'est-ce que l'Espérance ? — L'Espérance est une vertu surnaturelle par laquelle nous attendons de Dieu, avec confiance, sa grâce en ce monde et la gloire éternelle dans l'antre. — Faites un acte d'Espérance. — Mon Dieu, j'espère, avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde, et, si j'observe vos commandements, votre gloire dans l'autre, parce que vous me l'avez promis, et que vous êtes souverainement fidèle dans vos promesses. Or oublie trop, mon enfant, que l'espérance est une vertu, qu'elle est une vertu théologale, et que de toutesles vertus, et des trois vertus théologales, elle est peut-être la plus agréable à Dieu. Qu'elle est assurément la plus difficile, qu'elle est peut-être la seule difficile, et que sans doute elle est la plus agréable à Dieu. La foi va de soi. La foi marche toute seule. Pour croire il n'y a qu'à se laisser aller, il n'y a qu'à regarder. Pour ne pas croire il faudrait se violenter, se torturer, se tourmenter, se contrarier. Se raidir. Se prendre à l'envers, se mettre à l'envers, se remonter. La foi est toute naturelle, toute allante, toute simple, toute venante. Toute bonne venante. Toute belle allante. C'est une bonne femme que l'on connaît, une vieille bonne femme, une bonne vieille paroissienne, une bonne femme de la paroisse, une vieille grand mère, une bonne paroissienne. Elle nous raconte les histoires de l'ancien temps, qui sont arrivées dans l'ancien temps. Pour ne pas croire, mon enfant, il faudrait se boucher les yeux et les oreilles. Pour ne pas voir, pour ne pas croire. La charité va malheureusement de soi. La charité marche toute seule. Pour aimer son prochain il n'y a qu'à se laisser aller, il n'y a qu'à regarder tant de détresse. Pour ne pas aimer son prochain il faudrait se violenter, se torturer, se tourmenter, se contrarier. Se raidir. Se faire mal. Se dénaturer, se prendre à l'envers, se mettre à l'envers. Se remonter, La charité est toute naturelle, toute jaillissante, toute simple, toute bonne venante. C'est le premier mouvement du cœur. C'est le premier mouvement qui est le bon. La charité est une mère et une sœur. Pour ne pas aimer son prochain, mon enfant, il faudrait se boucher les yeux et les oreilles. A tant de cris de détresse. Mais l'espérance ne va pas de soi. L'espérance ne va pas toute seule. Pour espérer, mon enfant, il faut être bien heureux, il faut avoir obtenu, reçu une grande grâce. C'est la foi qui est facile et de ne pas croire qui serait impossible. C'est la charité qui est facile et de ne pas aimer qui serait impossible. Mais c'est d'espérer qui est difficile. Á voix basse et honteusement. Et le facile et la pente est de désespérer et c'est la grande tentation. Pág.552-553 [...] De l'imitation de Jésus. Vous enfants vous imitez Jésus. Vous ne l'imitez pas. Vous êtes des enfants Jésus. Sans vous en apercevoir, sans le savoir, sans le voir. Et vous le savez bien. Et l'homme, quel homme, le plus grand saint, quel saint ne sait qu'il est infiniment loin de Jésus. Dans son imitation. Perte irréparable, descente, chute, inévitable déperdition de la vie. Et qui est l'existence et la vie et le vieillissement même. A nos enfances nous joignons Jésus. Et grandissants nous en sommes disjoints, nous nous en disjoignons pour toute la vie. Enfants votre ignorance, votre assurance, votre innocence est l'ignorance même et la même innocence de Jésus, de l'enfant Jésus. Et sa timide assurance. Vous êtes des espérances comme l'enfant Jésus était une espérance. Réellement vous êtes des enfants Jésus. C'est pour cela, enfants, que nous sommes si heureux que vous êtes les maîtres et que vous commandez dans les maisons. C'est le commandement même de l'espérance. Votre règne est le règne propre de l'espérance. Car nous autres hommes quest-ce que nous sommes, Dans notre pauvre imitation. Et votre commandement c'est le commandement même de Jésus. Pág. 561-562 […] Écoute-moi bien, mon enfant, suis-moi bien, c'est difficile à t'expliquer. En quoi elle est à ce point une créature unique. Mais suis-moi bien. A toutes les créatures il manque quelque chose. Non seulement qu'elles ne sont point le Créateur, Dieu leur Créateur. (Ceci c'est dans l'ordre. C'est l'ordre même). Qu'elles ne sont point leur propre Créateur. Mais en outre il leur manque toujours quelque chose. A celles qui sont charnelles il manque précisément d'être pures. Nous le savons. Mais à celles qui sont pures il manque précisément d'être charnelles. Il faut le savoir. Et à elle au contraire il ne manque rien. Sinon vraiment d'être Dieu même. D'être son Créateur. (Mais ceci c'est l'ordre). Car étant charnelle elle est pure. Mais, étant pure, aussi elle est charnelle. Et c'est ainsi qu'elle n'est pas seulement une femme unique entre toutes les femmes. Mais qu'elle est une créature unique entre toutes les créatures. Littéralement la première après Dieu. Après le Créateur. Aussitôt après. Celle que l'on trouve en descendant, aussitôt que l'on descend de Dieu Dans la céleste hiérarchie. Pág. 613-614 [...] Et c'est de nous que Dieu attend le couronnement ou le découronnement d'une espérance de lui. Effrayant amour, effrayante charité, Effrayante espérance, responsabilité vraiment effrayante, Le Créateur a besoin de sa créature, s'est mis à avoir besoin de sa créature. Il ne peut rien faire sans elle. C'est un roi qui aurait abdiqué aux mains de chacun de ses sujets Simplement le pouvoir suprême. Dieu a besoin de nous, Dieu a besoin de sa créature. Il s'est pour ainsi dire condamné ainsi, condamné à cela. Il manque de nous, il manque de sa créature. Celui qui est tout a besoin de ce qui n'est rien. Celui qui peut tout a besoin de ce qui ne peut rien. Il a remis ses pleins pouvoirs. Celui qui est tout n'est rien sans celui qui n'est rien. Celui qui peut tout ne peut rien sans celui qui ne peut rien. Ainsi la jeune espérance Reprend, remonte, refait. Redresse tous les mystères Comme elle redresse toutes les vertus. Nous pouvons lui manquer. Ne pas répondre à son appel. Ne pas répondre à son espérance. Faire défaut. Manquer. Ne pas être là. Effrayant pouvoir. Les calculs de Dieu par nous peuvent ne pas tomber juste. Les prévisions, les prévoyances, les providences de Dieu par nous peuvent ne pas tomber juste, Par 1a faute de l'homme pécheur. Les conseils de Dieu par nous peuvent manquer. La sagesse de Dieu par nous peut défaillir. Effrayante liberté de l'homme. Nous pouvons faire tout manquer. Nous pouvons être absents. Ne pas être là le jour qu'on nous appelle. Nous pouvons ne pas répondre à l'appel (Excepté dans la vallée du Jugement) Effrayante faveur. Nous pouvons manquer à Dieu. Voilà le cas où il s'est mis. Le mauvais cas. Il s'est mis dans le cas d'avoir besoin de nous. Quelle imprudence. Quelle confiance. Bien, mal placée, cela dépend de nous. Quelle espérance, quelle opiniâtreté, quel parti-pris, quelle force incurable d'espérance. En nous. Quel dépouillement, de soi, de son pouvoir. Quelle imprudence. Quelle imprévision, quelle imprévoyance, Quelle improvidence de Dieu. Nous pouvons faire défaut. Nous pouvons faire faute.
El pórtico del misterio de la segunda virtud
Págs. 15-21 (531-536)
[...] Resplandezco tanto en toda mi creación. En la ínfima, en mi criatura ínfima, en mi sierva ínfima, en la hormiga ínfima. Que atesora a poquitos, como el hombre. Como el hombre ínfimo. Y que cava galerías en la tierra. En el subsuelo de la tierra. Para amontonar allí mezquinamente los tesoros. Temporales. Pobremente. Y hasta en la serpiente. Que engañó a la mujer y por eso se arrastra sobre el vientre. Y que es mi criatura y es mi servidora. La serpiente que engañó a la mujer. Mi sierva. Que engañó al hombre mi siervo. Resplandezco tanto en mi creación. En todo lo que acontece a los hombres y a los pueblos, y a los pobres. Y aún a los ricos. Que no quieren ser mis criaturas. Y que se ponen a abrigo seguro. Para no ser mis servidores. En todo lo que el hombre hace y deshace mal y bien. (Y yo paso de largo, porque soy el señor y hago lo que él ha deshecho y deshago lo que ha hecho). Y hasta en la tentación del pecado. Y aún allí. Y en todo lo que le pasó a mi hijo. A causa del hombre. Criatura mía. Que yo había creado. En la incorporación, en el nacimiento y en la vida y en la muerte de mi hijo. Y en el santo sacrificio de la misa. En todo nacimiento y en toda vida. Y en toda muerte. Y en la vida eterna que no terminará nunca. Que vencerá toda muerte. Resplandezco tanto en mi creación. Que en verdad para no verme tendría esta pobre gente que estar ciega. La caridad, dice Dios, no me sorprende. No me resulta sorprendente. Esas pobres criaturas son tan desdichadas que a menos de tener un corazón de piedra, cómo no habrían de tener caridad unas de las otras. Cómo no habrían de tener caridad de sus hermanos. Cómo no se quitarían el pan de la boca, el pan de cada día, para dárselo a unos desdichados niños que pasen. Y ha tenido mi hijo una tal caridad con ellos. Mi hijo su hermano. Una caridad tan grande. Pero la esperanza, dice Dios, sí que me sorprende. A mí mismo. Sí que es sorprendente. Que esos pobres niños vean como pasa todo eso y crean que mañana irá mejor. Que vean como pasa eso hoy y crean que irá mejor mañana por la mañana. Esto sí que es sorprendente y seguro la más grande maravilla de nuestra gracia. Y yo mismo me quedo sorprendido. Y es necesario que mi gracia sea en efecto de una fuerza increíble. Y brotar de una fuente y como un río inagotable. Desde esa primera vez en que brotó y siempre brota. En mi creación natural y sobrenatural. En mi creación espiritual y carnal sin dejar de ser espiritual. En mi creación eterna y temporal sin dejar de ser eterna. Mortal e inmortal. Y esa vez, oh esa vez, desde esa vez en que brotó, como un río de sangre, del costado abierto de mi hijo. Qué grande tiene que ser mi gracia y la fuerza de mi gracia para que esa pequeña esperanza, vacilante al soplo del pecado, temblorosa a todos los vientos, ansiosa al menor soplo, sea tan invariable, se mantenga tan fiel, tan recta, tan pura; e invencible, e inmortal, e inextinguible; como esa llamita del santuario. Que arde eternamente en la lámpara fiel. Una llama temblorosa ha atravesado el espesor de los mundos. Una llama vacilante ha atravesado el espesor de los tiempos. Una llama ansiosa ha atravesado el espesor de las noches. Desde esa primera vez que mi gracia corrió para la creación del mundo. Desde que mi gracia corre siempre para la conservación del mundo. Desde esa primera vez que la sangre de mi hijo corrió para la salvación del mundo. Una llama inextinguible, inextinguible al soplo de la muerte. Lo que me admira, dice Dios, es la esperanza. Y no me retracto. Esa pequeña esperanza que parece de nada. Esa niñita esperanza. Inmortal. Porque mis tres virtudes, dice Dios. Las tres virtudes, criaturas mías. Niñas hijas mías. Son también como mis otras criaturas. De la raza de los hombres. La Fe es una Esposa fiel. La Caridad es una Madre. Una madre ardiente, toda corazón. O una hermana mayor que es como una madre. La Esperanza es una niñita de nada. Que vino al mundo el día de Navidad del año pasado. Que juega todavía con el bueno de enero. Con sus pequeños abetos de madera de Alemania cubiertos de escarcha pintada. Y con su buey y su asno de madera de Alemania. Pintados. Y con su pesebre lleno de paja que los animales no comen. Porque son de madera. Pero esa niñita atravesará los mundos. Esa niñita de nada. Sola, llevando a las otras, atravesará los mundos revolucionados. Como la estrella condujo a los tres reyes desde el confín de Oriente. Hacia la cuna de mi hijo. Así una llama temblorosa. Conducirá ella sola a las Virtudes y a los Mundos. Una llama traspasará las tinieblas eternas. El sacerdote dice. El sacerdote, ministro de Dios: ¿Cuales son las tres virtudes teologales? El niño responde: Las tres virtudes teologales son la Fe, la Esperanza y la Caridad. — ¿Porqué la Fe, la Esperanza y la Caridad son llamadas virtudes teologales? — La Fe, la Esperanza y la Caridad son llamadas virtudes teologales porque se refieren directamente a Dios — ¿Qué es la esperanza? — La esperanza es una virtud sobrenatural por la que esperamos de Dios, con confianza, su gracia en este mundo y la gloria eterna en el otro. — Haz un acto de Esperanza. — Mi Dios, espero, con una firme confianza, que me darás, por los méritos de Jesucristo, tu gracia en este mundo, y si observo tus mandamientos, tu gloria en el otro, porque me lo has prometido y eres soberanamente fiel en tus promesas. Demasiadas veces se olvida, hija mía, que la esperanza es una virtud, que es una virtud teologal, y que de todas las virtudes, de las tres virtudes teologales, es quizá la más agradable a Dios. Que es seguramente la más difícil, quizás la única difícil, y sin duda la más agradable a Dios. La fe va por sí misma. La fe marcha sola. Para creer no hay sino que dejarse ir, no hay sino que mirar. Para no creer habría que violentarse, torturarse, atormentarse, contrariarse. Oponerse. Darse la vuelta, ponerse al revés, nadar contra la corriente. La fe es muy natural, muy simple, viene y va por sí misma. Viene y va con gracilidad. Es una buena mujer conocida, una buena mujer anciana, una buena anciana feligresa, una buena mujer de la parroquia, una vieja abuela, una buena feligresa. Nos cuenta las historias de otros tiempos, que sucedieron en otros tiempos. Para no creer, hija mía, tendrían que taparse los ojos y los oídos. Para no ver, para no creer. La caridad marcha desgraciadamente por sí misma. La caridad camina sola. Para amar a su prójimo no hay sino que dejarse ir, no hay mas que mirar tanta miseria. Para no amar a su prójimo habría que violentarse, torturarse, atormentarse, contrariarse. Oponerse. Hacerse daño. Deformarse, darse la vuelta, ponerse al revés. Nadar contracorriente. La caridad es natural, simple, brota, viene con gracilidad. Es el primer movimiento del corazón. El primer movimiento es el bueno. La caridad es una madre y una hermana. Para no amar a su prójimo, hija mía, tendrían que taparse los ojos y los oídos. A tantos gritos de angustia. Pero la esperanza no camina por sí misma. La esperanza no marcha sola. Para esperar, hija mía, hace falta ser feliz de verdad, hace falta haber obtenido, recibido una gran gracia. La fe es fácil y no creer sería imposible. La caridad es fácil y no amar sería imposible. Pero esperar es lo difícil. En voz baja y avergonzadamente Y lo fácil y la inclinación común es a desesperar y esa es la gran tentación. Págs. 552-553 [...] De la imitación de Jesús. Vosotros niños imitáis a Jesús. No lo imitáis. Sois niños Jesús. Sin daros cuenta, sin saberlo, sin verlo. Y lo sabéis bien. Y el hombre, qué hombre, el mayor santo, qué santo, no sabe que está infinitamente lejos de Jesús. En su imitación. Pérdida irreparable, descenso, caída, inevitable disminución de la vida. Y qué es la existencia y la vida y el envejecimiento mismo. En nuestras infancias alcanzamos a Jesús. Y creciendo nos alejamos, nos alejamos para toda la vida. Niños, vuestra ignorancia, vuestra seguridad, vuestra inocencia es la ignorancia misma y la misma inocencia de Jesús, del niño Jesús. Y su tímida seguridad. Sois esperanzas como el niño Jesús era una esperanza. Realmente sois niños Jesús. Por eso, niños, somos tan felices, de que seáis los amos y de que nos mandéis en las casas. Es el mandamiento mismo de la esperanza. Vuestro reino es el reino propio de la esperanza. Porque nosotros hombres, qué somos. En nuestra pobre imitación. Y vuestro mandamiento es el mandamiento mismo de Jesús. Págs. 573-574 [...] Atiéndeme bien, hija mía, sígueme bien, es difícil explicarte. En qué es ella una criatura única, a tal extremo. Pero sígueme bien. A todas las criaturas les falta alguna cosa. No sólo no ser su propio Creador, Dios su creador. (Esto es estar en orden. Es el orden mismo). No ser su propio Creador. Pero les falta siempre además alguna cosa. A las carnales les falta precisamente ser puras. Lo sabemos. Pero a las puras les falta precisamente ser carnales. Hay que saberlo. Y a ella en cambio no le falta nada. Si no verdaderamente ser Dios mismo. Ser su Creador. (Y esto es el orden). Pues siendo carnal es pura. Pero, siendo pura, es también carnal. Y no es sólo una mujer única entre todas las mujeres. Sino una criatura única entre todas las criaturas. Literalmente la primera después de Dios. Después del Creador. En seguida después. La que se encuentra descendiendo, no bien se desciende de Dios. En la celeste jerarquía. Págs. 613-614 [...] Y de nosotros aguarda Dios el coronamiento o el descoronamiento de una esperanza suya. Terrible amor, terrible caridad, Terrible esperanza, responsabilidad verdaderamente terrible, El Creador necesita de su criatura, se ha colocado ante la necesidad de su criatura. Nada puede hacer sin ella. Es un rey que habría abdicado en las manos de cada uno de sus súbditos Simplemente el poder supremo. Dios necesita de nosotros, Dios necesita de su criatura. Se ha condenado así, por así decir, condenado a esto. Le hacemos falta, le hace falta su criatura. Él que es todo, necesita del que es nada. Él que puede todo, necesita del que no puede nada. Ha entregado sus plenos poderes. Él que es todo no es nada sin el que no es nada. Él que puede todo nada puede sin el que nada puede. Así la joven esperanza Retoma, remonta, rehace, Desvela todos los misterios como desvela todas las virtudes. Podemos fallarle. No responder a su llamado. No responder a su esperanza. Faltar. Fallar. No estar allí. Terrible poder. Los cálculos de Dios por nosotros pueden no ser justas. Las precauciones, las previsiones, las providencias de Dios Por nosotros, pueden no resultar justas, Por la falta del hombre pecador. Los consejos de Dios para nosotros pueden fallar. La sabiduría de Dios sobre nosotros puede desfallecer. Terrible libertad del hombre. Podemos hacer que todo falle. Podemos estar ausentes. No estar allí el día que nos llame. Podemos no responder a su llamado (menos en el valle del Juicio) Terrible favor. Podemos fallar a Dios. Esta es la situación en la que se ha puesto. La mala situación. Se ha puesto en la situación de necesitar de nosotros. Qué imprudencia. Qué confianza. Bien, mal puesta, depende de nosotros. Qué esperanza, qué obstinación, qué toma de partido, qué fuerza incurable de esperanza. En nosotros. Qué despojamiento, de sí, de su poder. Qué imprudencia. Qué descuido, qué imprevisión, qué falta de sabiduría de Dios. Podemos fallar. Podemos faltar.
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Eve
pág. 1016-1017
Seule vous le savez, que le vol des colombes Ne retournera pas dans ses orbes premiers. Seule vous le savez, que le vol des palombes Ne se mêlera plus dans le vol des ramiers. Seule vous le savez, que la création Ne connaît plus son père, et son maître, et son Dieu. Et nous n'apportons plus sur le dernier haut lieu Que des cœurs ulcérés de macération. Seule vous le savez, que l'argent seul est maître Et qu'il a mis son trône à la place de Dieu. Et son autel d'argent sur le dernier haut lieu. Et son prêtre d'argent à la place du prêtre. Et son trône d'argent installé sur le Trône. Et son ventre d'argent sur le dernier autel. Et sa bave d'argent sur le péché mortel. Et son verbe d'argent installé dans le prône. Les autres n'ont connu que d'être dégradés. Mais vous avez connu la dégradation. Les autres n'ont connu que la prostration. Mais vous avez connu d'être contremandés. Les autres ont connu d'être dépossédés. Mais vous avez connu la dépossession. Les autres n'ont connu que l'exécration. Mais vous avez connu d'être décommandés. Et nos tours de morale et nos intentions Ne valent pas le quart de cette ancienne danse. Et nos tours de malice et nos contentions Ne valent pas le quart de l'ancienne abondance.
Eva
pág. 1016-1017
Sólo tú lo sabes, que el vuelo de las palomas no volverá en sus primeros orbes. Sólo tú lo sabes, que el vuelo de las palomas no se mezclará más en el vuelo de las torcaces Sólo tú lo sabes, que la creación no conoce ya a su padre, su dueño, y su Dios. Y nosotros no aportamos más al último y alto lugar que corazones ulcerados de maceración. Sólo tú lo sabes, que el dinero solo es dueño y que ha puesto su trono en el lugar de Dios. Y su altar de dinero sobre el último y alto lugar. Y su sacerdote de dinero en el lugar del sacerdote. Y su trono de dinero instalado sobre el Trono. Y su vientre de dinero sobre el último altar. Y su calumnia de dinero sobre el pecado mortal. Y su verbo de dinero instalado en el sermón. Los otros no han conocido más que seres degradados. Pero tú has conocido la degradación. Los otros no han conocido más que la postración. Pero tú has conocido a los seres anulados. Los otros han conocido seres desposeidos. Pero tú has conocido la desposesión. Los otros no han conocido más que la execración. Pero tú has conocido a los seres cancelados. Y nuestros caminos de moral y nuestras intenciones no valen ni la cuarta parte de esta vieja danza. Y nuestros caminos de malicia y nuestras contenciones no valen más que un cuarto de la antigua abundancia.
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Quatrains
pág. 1365-1368
[...] Les quatre Cardinales Viennent des dieux. Les trois Théologales Viennent de Dieu. Les quatre Cardinales Viennent des vieux. Les trois Théologales Viennent de Dieu. Les quatre Cardinales Sont temporelles. Les trois Théologales Sont éternelles. Aux quatre Cardinales Nobles discours. Aux trois Théologales Notre bonjour. Des quatre Cardinales Justicières. Les trois Théologales Sont prisonières. Aux quatre Cardinales Les Haut-Cours. Aux trois Théologales Nostre humble amour. Les quatre Cardinales Vont dans les cours. Les trois Théologales Dans les faubourgs. Les quatre Cardinales Vont dans les cours. Les trois Théologales Vont dans les bourgs. Aux quatre Cardinales Riches atours. Aux trois Théologales Le pauvre amour. Aux quatre Cardinales Noble séjour. Mais aux Théologales Le pain du jour. Vivent les Cardinales Dedans leur tour. Mais aux Théologales Soit notre amour. Les quatre Cardinales Sont Roselières. Mais les Théologales Sont maraichères. Les quatre Cardinales Vont chez les grands. Les trois Théologales Sont d'humble rang. Les quatre Cardinales Vont chez les princes. Les trois Théologales Vont en province. Les quatre Cardinales Vont à la cour. Aux trois Théologales Soit notre amour. Les quatre Cardinales Vont dans les villes. Aux trois Théologales Soyaons serviles. Les quatre Cardinales Sont les premières. Mais les Théologales Sont les dernières. Les quatre Cardinales Universelles. Les trois Théologales Sont singulières. Plénipotentiaires Sont Cardinales. Mais les Théologales Sont couturières. Les quatre Cardinales Sont amirales. Mais les Théologales Sont batelières. Les quatre Cardinales Sont générales. Mais les Théologales Particulières. Les quatre Cardinales Sont sommelières. Les trois Théologales Sont familières. Les quatre Cardinales Sont bachelières. Mais les Théologales Sont écolières. Les quatre Cardinales Sont cocardières. Les trois Théologales Contrebandières. Les quatre Cardinales Sont grenadières. Les trois Théologales Sont buandières. Les quatre Cardinales Sont cordelières. Les trois Théologales Sont hôtelières. Les quatre Cardinales Sont chevalières. Mais les Théologales Sont cavalières. Quatre silentiaires Sont Cardinales. Trois pénitentiaires Théologales. Les bénéficiaires Sont Cardinales. Mais les fiduciaires Théologales. Quatre pécuniaires Sont Cardinales. Mais trois Théologales Hospitalières.
Cuartetos
pág. 1365- 1368
[...] Las cuatro Cardinales vienen de los dioses. Las tres Teologales vienen de Dios. Las cuatro Cardinales vienen de los viejos. Las tres Teologales vienen de Dios. Las cuatro Cardinales son temporales. Pero las Teologales son intemporales. A las cuatro Cardinales nobles discursos. A las tres Teologales nuestros saludos. De las cuatro Cardinales justicieras, las tres Teologales son prisioneras. A las cuatro Cardinales El Gran Tribunal. A las tres Teologales nuestro amor dócil. Las cuatro Cardinales van por las academias Las tres Teologales en los barrios. Las cuatro Cardinales van por los paseos Las tres Teologales van por las ciudades. A las cuatro Cardinales ricos atavíos pero a las Teologales el pobre amor. A las cuatro cardinales una noble comida Pero a las Teologales el pan del día. Viven las Cardinales dentro de su torreón Pero las Teologales sea nuestro amor. Las cuatro Cardinales son cañizales Pero las Teologales son horticultoras. Las cuatro Cardinales van a casa de los grandes Las tres Teologales son de rango humilde. Las cuatro Cardinales van a casa de los príncipes Las tres Teologales van a provincias. Las cuatro Cardinales van a la corte. A las tres Teologales sea nuestro amor. Las cuatro Cardinales van a las villas. A las tres Teologales seamos serviles. Las cuatro Cardinales son las primeras pero las Teologales son las postreras. Las cuatro Cardinales universales. Las tres Teologales son singulares. Plenipotenciarias son las Cardinales Pero las Teologales son costureras. Las cuatro Cardinales son almirantes Pero las Teologales son barqueras. Las cuatro Cardinales son generales Pero las Teologales particulares. Las cuatro Cardinales son bodegueras Las tres Teologales son familiares Las cuatro Cardinales son bachilleres Pero las Teologales son escolares. Las cuatro Cardinales son patrioteras Las tres Teologales contrabandistas Las cuatro Cardinales son granaderas Las tres Teologales son lavanderas. Las cuatro Cardinales son retorcidas Las tres Teologales son hospederas. Las cuatro Cardinales son señoriales Pero las Teologales son soldadescas Cuatro silenciosas son Cardinales Tres penitenciales Teologales Los beneficiarios son Cardinales Pero las fiduciarias Teologales. Cuatro pecuniarias son Cardinales Pero las tres Teologales Hospitalarias.